Irene F. Whittome vit et travaille à Montréal et à Ogden en Estrie. Entre 1995 et 2000 son travail a fait notamment l’objet de quatre expositions individuelles dans des lieux institutionnels : au CIAC – Centre international d’art contemporain de Montréal (1995), au Musée d’art contemporain de Montréal (1997), au Centre canadien d’architecture (1998) ainsi qu’au Musée national des beaux-arts du Québec (2000). En 2001, elle commence à travailler dans la région de Stanstead pour la réalisation de Conversation Adru présenté à la Galerie d’art de l’Université Bishop (aujourd’hui Galerie d’art Foreman) (2004). Elle achète en 2003 une carrière de granite désaffectée à Ogden et y construit son atelier pour y travailler en 2004.

Irene F. Whittome a remporté, pour son excellence artistique, le prix Victor-Martyn-Lynch-Staunton du Conseil des Arts du Canada (1991), le Prix de la fondation Gershon Iskowitz, Toronto (1992), le prix Paul-Émile-Borduas du Gouvernement du Québec (1997) et le Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques (2002). En 2005, elle a été nommée officier de l’Ordre du Canada. Ses œuvres font partie des collections des plus importants musées canadiens et elle est représentée, depuis 2005, par la Galerie Simon Blais à Montréal.

 

Irene F. Whittome was born in Vancouver, British Columbia in 1942. She has taught at Concordia University in Montreal from 1968 to 2007. She was a Masters Program associate since 1975 and became full professor in 1995.

Lives and works in Montreal and Ogden, in Quebec’s Eastern Townships. Between 1995 and 2000, works are the subject of four solo exhibitions in the institutional context: at the Centre international d’art contemporain de Montréal (CIAC) (1995), the Musée d’art contemporain de Montréal (1997), the Canadian Centre for Architecture (1998), and the Musée national des beaux-arts du Québec (2000). In 2001, begins work in the Stanstead area to create Conversation Adru, presented at the Art Gallery of Bishop’s University (now Foreman Art Gallery) (2004). In 2003, purchases a disused granite quarry in Ogden, in which she constructs a studio and works beginning in 2004.

Irene F. Whittome has received many awards for artistic excellence, including the Victor-Martyn-Lynch-Staunton Award from the Canada Council of the Arts (1991), the Gershon Iskowitz Prize, Toronto (1992), the Prix Paul-Émile-Borduas from the Government of Quebec (1997), and the Governor General’s Award in Visual and Media Arts (2002). In 2005, she was appointed an Officer of the Order of Canada. Her works are in the collections of Canada’s major museums. Since 2005, she has been represented by Galerie Simon Blais in Montreal. 

 

SOLO EXHIBITIONS / EXPOSITIONS INDIVIDUELLES

 

2013 Aftermath, Galerie Simon Blais, Montréal

Bestiaire, Occurrence, espace d’art et d’essai contemporains, Montréal

Irene F. Whittome. Room 901, VOX, centre de l’image contemporaine, Montréal

2010 Conjunctio, Centre d’exposition de l’Université de Montréal

2008 Recyclage, Carrière Ogden, Estrie (en cours/in progress)

2007 Words Do Not Matter, Galerie Simon Blais, Montréal

2005 Paperworks III – 1960-2005, Galerie Simon Blais, Montréal

2004 Conversations Adru, Galerie d’art de l’Université Bishop/Art Gallery of Bishop’s University, Sherbrooke

2000-2002 Irene F. Whittome : Bio-fictions, Centre de l’image et de l’impression, La Louvière, Belgique (2002) ; Musée du Québec (2000)

1998 Embarquement pour Katsura : Irene F. Whittome au CCA, Centre canadien d’architecture/Canadian Centre for Architecture, Montréal

1997 Irene F.Whittome, Art Gallery of Nova Scotia, Halifax (2000) ; Mendel Art Gallery, Saskatoon ; London Regional Art and Historical Museums, London, Ontario (1999) ; Maison Hamel-Bruneau, Sainte-Foy (1998) ; Musée d’art contemporain de Montréal (1997)

1995 Irene F. Whittome : Consonance, CIAC – Centre international d’art contemporain de Montréal

1994 Curio, Édifice Belgo, espace 502, Montréal

1992 Class Room 208, Le Musée noir II, Galerie De Tugny Lamarre, Paris, France

Irene F. Whittome, Encaustiques, Galerie Samuel Lallouz, Montréal

1990 Irene F. Whittome : Le Musée des Traces, Art Gallery of Ontario/Musée des beaux-arts de l’Ontario, Toronto

Irene F. Whittome [1970-1990], Galerie Samuel Lallouz, Montréal

1989  Irene F. Whittome, Parcours dessiné : Hommage

à Jack Shadbolt/Drawings, 1963-1988: A Tribute to  Jack Shadbolt, Musée régional de Rimouski (1990-1991) ; Surrey Art Gallery (1990) ; Musée d’art de Joliette (1989)

Le Musée des Traces, rues Clark et Marie-Anne, Montréal

1988 Individuelle Mythologien, Galerie L’Aire du Verseau, Paris, France

1987 Creativity/Fertility, Galerie Christiane Chassay, Montréal

1984 Incunabula for a Bridge, Herbert F. Johnson Museum of Art, Cornell University, Ithaca, New York, États-Unis/USA

1983 La Gauchetière, Galerie du Musée du Québec

Irene Whittome 1980-82, Alberta College of Art Gallery, Calgary

1982 Room 901, œuvres présentées simultanément à l’atelier de l’artiste, 1030, rue Saint-Alexandre, à la Galerie Yajima et au Musée d’art contemporain de Montréal dans le cadre de l’exposition Repères : art actuel du Québec, Montréal

1981 Irene Whittome, 49e Parallèle, Centre d’art contemporain canadien/49th Parallel, Centre for Contemporary Canadian Art, New York,

États-Unis/USA ; version réduite de l’exposition Irene Whittome 1975-1980, présentée à Montréal en 1980

The View from the Window, Ikon Gallery, Birmingham, Angleterre/England

1980 Irene Whittome 1975-1980, Vancouver Art Gallery ; Winnipeg Art Gallery ; Art Gallery of Hamilton (1981) ; Musée des beaux-arts de Montréal, (1980)

Irene Whittome/Encaustics 1980, Galerie Yajima, Montréal

1979 Irene Whittome, Model One–Work at School/Classroom 208, P. S.1, Center for the Experimental Arts, Institute for Art and Urban Resources Inc., Long Island City, New York, États-Unis/USA

Paperworks II [réinstallation/re-installation], Galerie nationale du Canada/National Gallery of Canada, Ottawa

1978 Irene Whittome: Recent Works, Agnes Etherington Art Centre, Queen’s University, Kingston

Paperworks I, Galerie nationale du Canada/National Gallery of Canada, Ottawa

1977 Paperworks, Galerie Yajima, Montréal

1975 The White Museum/Le Musée blanc, Galerie Espace 5 ; Musée d’art contemporain de Montréal

1973 Assemblages : Objets, Inventions, Galerie Martal, Montréal

1971 Whittome, Université Sir George Williams, Montréal

1969 Galerie Tendances contemporaines,

La Louvière, Belgique/Belgium

 

GROUP EXHIBITIONS / EXPOSITIONS COLLECTIVES

2015 Incarnations. Photographies de la collection du MNBAQ de 1990 à aujourd'hui, Québec

2012 Lights Out! Canadian Painting from the 1960s, Vancouver Art Gallery, Vancouver

2011 Cabinet d’images. L’œuvre de l’art, Musée national des beaux-arts du Québec

2010 Beyond Likeness: Contemporary Works from the Portrait Gallery of Canada, Art Gallery of Calgary, Alberta (exposition itinérante/travelling exhibition)

Femmes artistes. L’éclatement des frontières, 1965-2000, Musée national des beaux-arts du Québec

Trafic : l’art conceptuel au Canada/Traffic: Conceptual Art in Canada 1965-1980, Justina M. Barnicke Gallery, University of Toronto (exposition itinérante/travelling exhibition)

2009 Above and Below, Galerie d’art Forman de l’Université Bishop/Forman Art Gallery of Bishop’s University, Sherbrooke

2008 WACK! Art and the Feminist Revolution, Vancouver Art Gallery, Vancouver

2006 Faking Death: Canadian Art Photography and the Canadian Imagination, Jack Shainman Gallery, New York, États-Unis/USA

Montréal – Paris – New York 1929-1994, Galerie Simon Blais, Montréal

2005 Classified Materials: Accumulation, Archives, Artists, Vancouver Art Gallery, Vancouver

Les Éléments de la nature, Musée des beaux-arts du Canada, Cité de l’énergie, Shawinigan

2001 ArtCité : Quand Montréal devient Musée, Musée d’art contemporain de Montréal

2000 The Egg Dream Museum, Pavillon de la nutrition, expo 2000, Hanovre/Hannover, Allemagne/Germany

1999 Déclics, art et société, Le Québec des années 1960 et 1970, Musée d’art contemporain de Montréal ; Musée de la civilisation, Québec

1996 L’art québécois de l’estampe 1945-1990 : une aventure, une époque, une collection, Musée du Québec

1995 Et ainsi de suite…, Galerie Christiane Chassay

et/and Centre d’exposition Circa, Montréal

1993 Corpus I, Corpus II, Mendel Art Gallery and Civic Conservatory, Saskatoon

1992 Consensus & Contestation : Dialogues, Sélection d’œuvres de la collection de la Banque d’œuvres d’art du Conseil des Arts du Canada, CIAC – Centre international d’art contemporain de Montréal

La Collection : tableau inaugural, Musée d’art contemporain de Montréal

Pour la suite du monde, Musée d’art contemporain de Montréal

1991 Un archipel de désirs : les artistes du Québec et la scène internationale, Musée du Québec

1989 Les Cent jours d’art contemporain de Montréal 1989, CIAC – Centre international d’art contemporain de Montréal

Trio pour Samuel Beckett, Galerie d’art du Centre culturel de l’Université de Sherbrooke ; OBORO, Montréal

1988 Un temps, 2 lieux, Musée du Bas Saint-Laurent, Rivière-du-Loup ; Orangerie du Muséum d’histoire naturelle de La Rochelle, France

The Historical Ruse: Art in Montreal/La Ruse historique : l’art à Montréal, The Power Plant, Toronto

1987 Elementa Naturæ, Musée d’art contemporain de Montréal

Histoire en quatre temps, Musée d’art contemporain de Montréal

1986 The Theme of the Event/Le thème de l’événement, Walter Phillips Gallery ; The Banff Centre, Banff

1985 Aurora Borealis, CIAC – Centre international d’art contemporain de Montréal

La Peinture à Montréal : Un second regard/Montreal Painting: A Second Look, Memorial University Art Gallery of Newfoundland, St. John’s (exposition itinérante/travelling exhibition)

1984 La recherche, art et enseignement, Galerie de l’UQAM, Université du Québec à Montréal

Third Kotaro Takamura Grand Prize Exhibition, Utsukushi-ga-hara Open Air Museum, Nagano, Japon/Japan 

1982 Repères : art actuel du Québec, Musée d’art contemporain de Montréal (exposition itinérante/travelling exhibition)

1981 Canada in Birmingham: The View from the Window, Ikon Gallery, Birmingham, Angleterre/England

Sculpture contemporaine canadienne/Canadian Contemporary Sculpture, Centre Saidye Bronfman, Montréal

1977 03 23 03 : Premières Rencontres internationales d’art contemporain, 1306, rue Amherst, Montréal ; Galerie nationale du Canada/National Gallery of Canada, Ottawa

Tendances actuelles, Centre culturel canadien à Paris, France

The Second Dalhousie Drawing Exhibition, Dalhousie Art Gallery, Halifax (commissaire/curator : Irene F. Whittome)

Transparent Things: The Artist’s Use of the Photograph: Works from the Canadian Council Art Bank/Transparences : l’utilisation de la photographie par l’artiste, à partir de la Banque d’œuvres d’art du Conseil des Arts du Canada, Vancouver Art Gallery, Vancouver (exposition itinérante/travelling exhibition)

1976 17 Canadian Artists: A Protean View, Vancouver Art Gallery, Vancouver

1972-1976, Directions Montréal, Véhicule Art, Montréal

Cent Onze Dessins du Québec, Musée d’art contemporain de Montréal

Imprint ’76, Centre Saidye Bronfman, Montréal (exposition itinérante/travelling exhibition)

Six Sculptors: Henry Saxe, Robin MacKenzie,

Irene Whittome, David Rabinowitch, Nobuo Kubota, Royden Rabinowitch, Colette Whiten, Vancouver Art Gallery, Vancouver

1975 Québec 75, Musée d’art contemporain de Montréal (exposition itinérante/travelling exhibition)

1974 9 out of 10: A Survey of Contemporary Canadian Art, Art Gallery of Hamilton (exposition itinérante/travelling exhibition)

Arts 5, Foire internationale de Bâle/Art Basel, Suisse/Switzerland

Camerart, Galerie Optica, Montréal (exposition itinérante/travelling exhibition)

Québec 74, Milan, Italie/Italy

1973 Burnaby Biennial Open Juried Show of Edition Art, Burnaby Art Gallery, Burnaby (exposition itinérante/travelling exhibition)

Les moins de 35 ans, Centre Saidye Bronfman, Montréal (exposition itinérante/travelling exhibition)

Sélection des œuvres de la Banque d’œuvres d’art du Conseil des Arts du Canada, Centre culturel canadien, Paris, France

Xe Biennale de gravure de Ljubljana/X Ljubljana Print Biennial, Moderna Galerija, Ljubljana, Yougoslavie/Yugoslavia

1972 IIe Exposition internationale de gravure et d’illustration/II International Graphics and Illustration Exhibition 1972, Kunstverein zu Frechen Stadt, Allemagne/Germany

IV Miedzynarodowe Biennale Grafiki 1972/

4th International Print Biennial in Cracow 1972, Pavillon Wystawowi, Cracovie/Crakow, Pologne/Poland

Collection de l’atelier, Graff, Centre de conception graphique, Montréal

Exposition des membres de l’Association des graveurs du Québec, Galerie de l’Estable,

Musée des beaux-arts de Montréal

GRAFF, Centre culturel canadien à Paris, France

WWW Printmakers: Wainright, Wong and Whittome, Burnaby Art Gallery, Burnaby

1971 Canadian Printmaker’s Showcase 1971, Carleton University, Ottawa

Exposition des créateurs du Québec, organisée par le ministère des Affaires culturelles du Québec, Terre des Hommes, Montréal ; Musée du Québec

Imago, Galerie Martal, Montréal

Salon international de la gravure, Montréal 1971/International Exhibition of Graphics, Montreal 1971, Musée des beaux-arts de Montréal

Sixth Burnaby Print Show, Burnaby Art Gallery, Burnaby

1970 Ire Exposition internationale de gravure et d’illustration/I International Graphics and Illustration Exhibition 1970, Kunstverein zu Frenchen Stadt, Allemagne/Germany

IIe Biennale internationale d’art graphique, Florence, Italie/Italy

III Miedzynarodowe Biennale Grafiki Krakow 1973/3rd International Print Biennial in Crakow 1970, Pavillon Wystawowi, Cracovie/Crakow, Pologne/Poland

Ve Triennale internationale d’estampes en couleur, Grenchen (Granges), Suisse/Switzerland

IX Internacional Dibuix Joan Miró/IXe Exposition internationale de dessins, Barcelone/Barcelona, Espagne/Spain

54th Annual Exhibition: The Society of Canadian Painters – Etchers and Engravers, Toronto ; Galerie 1640, Montréal

The Twelfth Winnipeg Show, Winnipeg Art Gallery, Winnipeg

1969 VIIe Exposition internationale de gravure/

7th International Printmaking Exhibition, Europahaus, Vienne, Autriche

Galerie L’Œil, Bruxelles/Brussels, Belgique/Belgium

VIII Mednarodna graficna razstava/VIIIe Exposition internationale de gravure, Moderna Galerija, Ljubljana, Yougoslavie/Yugoslavia

5th Burnaby Print Show, Burnaby Art Gallery, Vancouver

Jeunes Graveurs à Paris, Université de Aachen (Aix-la-Chapelle), Allemagne de l’Ouest/West Germany

1968 II Miedzynarodowe Biennale Grafiki Krakow 1968/2nd International Print Biennial in Cracow 1968, Pavillon Wystawowi, Cracovie/Crakow, Pologne/Poland

2nd International of Original Drawings, Moderna Galerija, Rijeka, Yougoslavie/Yugoslavia

52nd Annual Exhibition: The Society of Canadian Painters-Etchers and Engravers, Toronto

Galerie Azuma, Kyoto, Japon/Japan

La Maison française d’Oxford, Royaume-Uni/UK

Première Biennale internationale de la gravure/First International Print Biennial, Buenos Aires, Argentine/Argentina

1967 VII Mednarodna graficna razstana/VIIe Exposition internationale de gravure, Moderna Galerija, Ljubljana, Yougoslavie/Yugoslavia

Exposition des boursiers du gouvernement français, Paris, France

Jeunes Graveurs à Paris, Galerie Mudo, Tokyo, Japon/Japan

Musée d’art contemporain, Skopje, Yougoslavie/Yugoslavia

1966 Centre culturel de la Maison du Canada, Paris, France

1964 11th Annual Young Contemporaries Exhibition, London Public Library and Art Museum, London, Ontario

1963 The New Design Gallery, Vancouver

 

REFERENCES / RÉFÉRENCES

CATALOGUES AND MONOGRAPHS / CATALOGUES ET MONOGRAPHIES

2013 Marie-J. Jean, Eve-Lyne Beaudry, Vincent Bonin, Irene F. Whittome Room 901, Montréal, Les éditions du passage, Vox, centre de l'image contemporain, 2013, 176 p. 

2005 Bénichou, Anne, Irene F. Whittome : Paperworks III, Montréal, Galerie Simon Blais, 2005, 110 p. 

Lacroix, Laurier, Conversations Adru, Irene F. Whittome , Lennoxville, Galerie d’art Forman de l’Université Bishop/Forman Art Gallery of Bishop’s University, 2005, 86 p. 

2000 Lamoureux, Johanne, Irene F. Whittome,

Bio-fictions, Québec, Musée du Québec, 2000, 141 p. 

1998 Lacroix, Laurier, Embarquement pour Katsura : Irene F. Whittome au CCA/Departure for Katsura: Irene F. Whittome at the CCA, Montréal, Centre canadien d’architecture/Canadian Centre for Architecture, 1998, 35 p. 

1997 Bélisle, Josée, Irene F. Whittome, Montréal, Musée d’art contemporain de Montréal, 1997, 47 p. 

1996 Grandbois, Michèle, L’art québécois de l’estampe 1945-1990 : une aventure, une époque, une collection, Québec, Musée du Québec, 1996, 401 p.  

1995 St-Pierre, Gaston, Et ainsi de suite…, Montréal, Galerie Christiane Chassay et/and Centre d’exposition Circa, 1995, 40 p. 

Yahouda, Joyce, Laurier Lacroix et/and Monika Gagnon, Irene F. Whittome. Consonance, Montréal, CIAC - Centre international d’art contemporain de Montréal, 1995, 66 p. 

1993 Grenville, Bruce, Corpus I, Corpus II, Saskatoon, Mendel Art Gallery and Civic Conservatory, 1993, 80 p. 

1992 Godmer, Gilles, et/and Réal Lussier, Pour la suite du monde, Montréal, Musée d’art contemporain de Montréal, 1992, 303 p. 

1991 Déry, Louise, Un archipel de désirs : les artistes du Québec et la scène internationale, Québec, Musée du Québec, 1991, 223 p. 

1990 Fry, Jacqueline, Laurier Lacroix et/and Sandra Paikowsky, Irene F. Whittome, Montréal, Galerie Samuel Lallouz, 1990, 75 p. 

Thériault, Michèle, Irene F. Whittome : Musée des Traces, Toronto, Musée des beaux-arts de l’Ontario/Art Gallery of Ontario, 1990, 69 p. 

1989 Fry, Jacqueline, Le Musée des Traces d’Irene F. Whittome, Montréal, Éditions Parachute, 1989, 64 p. 

Lacroix, Laurier, Irene F. Whittome, Parcours dessiné : Hommage à Jack Shadbolt/Drawings, 1963-1988: A Tribute to Jack Shadbolt, Joliette, Musée d’art de Joliette, 1989, 112 p. 

1988 De Guise, Céline, et/and Brigitte Hedel Samson, Un temps, 2 lieux, Paris, Ministère de la Culture de France, 1998, 23 p. 

Pontbriand, Chantal, The Historical Ruse: Art in Montreal/La ruse historique : L’art à Montréal, Toronto, The Power Plant, 1998, 128 p. 

1987 Chassay, Christiane, Irene F. Whittome, Creativity/Fertility, Montréal, Galerie Christiane Chassay, 1987, 15 f.

Gascon, France, et/and al., Histoire en quatre temps, Montréal, Musée d’art contemporain de Montréal, 1987, 63 p. 

Payant, René, Vedute. Pièces détachées sur l’art, 1976-1987, Laval, Éditions Trois, 1987, 682 p. 

Thériault, Normand, Whittome. De l’installation, Montréal, La Nouvelle Barre du Jour, no 185, 1987, 61 p. 

Yajima, Michiko, et/and al., Elementa Naturae, Montréal, Musée d’art contemporain de Montréal, 1987, 48 p. 

1986 Falk, Lorne, « Partie I/Part I. Irene F. Whittome », The Theme of the Event/Le thème de l’événement, Banff, Walter Philips Gallery, 1986, 6 p. 

1985 Blouin, René, Lesley Johnstone et/and Normand Thériault, Aurora Borealis, Montréal, CIAC – Centre international d’art contemporain de Montréal, 1985, 176 p. 

Paikowsky, Sandra, La Peinture à Montréal : Un second regard/Montreal Painting: A Second Look, St. John’s, Memorial University Art Gallery of Newfoundland, 1985, 35 p. 

1983 Fry, Jacqueline, Irene Whittome 1980-82, Calgary, Alberta College of Art Gallery, Southern Alberta Institute of Technology, 1983, 36 p. 

1982 Gascon, France, et/and Réal Lussier, Repères :

art actuel du Québec/Quebec Art Now, Québec, Ministère des Affaires culturelles, Montréal,  Musée d’art contemporain de Montréal, 1982, 125 p. 

1981 Daigneault, Gilles, et/and Ginette Deslauriers,

La gravure au Québec 1940-1980, Saint-Lambert, Héritage, 268 p. 

McConathy, Dale, Irene Whittome, New York, 49e Parallèle, Centre d’art contemporain canadien/49th Parallel, Centre for Contemporary Canadian Art, 1981, 4 p. [réimpression de/reprint of « Irene Whittome’s Musée Blanc and the Voices of Silence », Artscanada, vol. XXXVII, nos 238/239 (décembre/December 1980-janvier/January 1981), p. 24-27].

Payant, René, « Le choc du présent, notes sur la performance : l’effet cinéma », dans/in Performance, text(e)s et documents (actes du colloque Performance et Multidisciplinarité : Postmodernisme), sous la dir. de/under the direction of Chantal Pontbriand, Montréal, Éditions Parachute, 1981, p. 125-137.

Stoddart, Hugh, Canada in Birmingham: The View from the Window, Birmingham, Angleterre/England, Ikon Gallery Publishers, 1981, 20 p. 

1980 Fry, Jacqueline, Irene Whittome 1975-1980, Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal/Montreal Museum of Fine Arts, 1980, 90 p. 

1978 Irene Whittome: Recent Works, Kingston, Agnes Etherington Art Centre, 1978, 2 p. 

1977 Ferguson, Bruce, The Second Dalhousie Drawing Exhibition, Halifax, Dalhousie Art Gallery, 1977, 49 p. 

Geoffrey, James, Transparent Things: The Artist’s Use of the Photograph: Works from the Canadian Council Art Bank/Transparences : l’utilisation de la photographie par l’artiste : à partir de la Banque d’œuvres d’art du Conseil des Arts du Canada, Ottawa, The Canada Council for the Arts/Conseil des arts du Canada, 1977, 23 p. 

Payant, René, « Irene Whittome » dans/in Tendances actuelles, Paris, Centre culturel canadien, 1977, p. 30-33.

Thériault, Normand, Irene Whittome : l’artiste et l’œuvre, Montréal, Éditions Yvan Boulerice, 1977, 13 p. 

Thériault, Normand, Chantal Pontbriand et/and Thierry De Duve, 03 23 03 : Premières Rencontres internationales d’art contemporain, Montréal, Éditions Médiart et/and Parachute, 1977, 176 p. 

1976 Balkind, Alvin, 17 Canadian Artists: A Protean View, Vancouver, Vancouver Art Gallery, 1976, 64 p. 

Bealy, Allan, et/and al., 1972-1976 Directions Montréal, Montréal, Véhicule Art, 1976, 16 p. 

Conseil canadien de gravures et de dessins/Print and Drawing Council of Canada, Imprint ‘76, Conseil des Arts du Canada/Canada Council for the Arts, 1976, 42 p. 

Parent, Alain, Cent Onze Dessins du Québec, Québec, Ministère des Affaires culturelles, 1976, 54 p. 

Rombout, Luke, Six Sculptors: Henry Saxe, Robin MacKenzie, Irene Whittome, David Rabinowitch, Nobuo Kubota, Royden Rabinowitch, Colette Whiten, Vancouver, Vancouver Art Gallery, 1976, 32 p. 

1975 De Guise, Claude, Québec 75, Montréal, Institut d’art contemporain de Montréal, 1975, 75 p. 

Whittome, Irene, Irene Whittome: Element, The White Museum/Le Musée blanc, Montréal, 1975, 5 f.

1974 9 out of 10: A Survey of Contemporary Art, Hamilton, Art Gallery of Hamilton, 1974, 34 p. 

Heyer, Paul, et/and al., Camerart : 24 artistes du Québec, Montréal, Galerie Optica, 1974, 58 p. 

Mogelon, Alex, et/and Norman Laliberté, Art in Boxes, New York, Van Nostrand-Reinhold, 1974, 240 p. 

1973 Thériault, Normand, et/and Pierre Lesage, Les moins de 35 ans, Montréal, Médiart, 1973, 252 p. 

1972 Thériault, Normand, GRAFF, Centre de conception graphique, Paris, Centre culturel canadien, 1972, 12 p. 

1971 Canadian Printmaker’s Showcase 1971, Ottawa, Carleton University, 1971, n.p.

Silcox, David P. , 6th Burnaby Print Show, Burnaby, Burnaby Art Gallery, 1971, 16 p. 

Société canadienne des peintres-graveurs, Salon international de la gravure, Montréal 1971/International Exhibition of Graphics, Montreal 1971, Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal/Montreal Museum of Fine Arts, 1971, 64 p. 

1970 Smith, Brydon, et/and Ferdinand Eckhardt, The Twelfth Winnipeg Show, Winnipeg, Winnipeg Art Gallery, 1970, 24 p. 

1969 Johnson, Una E., 5th Burnaby Print Show, Burnaby, Burnaby Art Gallery, 1969, 20 p. 

Krisnik, Zoran, VIIIe Exposition internationale de la gravure/VIII International Print Exhibition, Ljubljana, Yougoslavie/Yugoslavia, Secrétariat d’organisation des expositions internationales de gravure, 1969, 314 p. 

1968 Première Biennale internationale de la gravure/First International Print Biennial, Buenos Aires, Argentine/Argentina, 1968, 62 p. 

Vizintin, Boris, 2nd International of Original Drawings, Rijeka, Yougoslavie/Yugoslavia, Moderna Galerija, 1968, 247 p. 

Wejman, Mieczyslaw, II Miedzynarodowe Biennale Grafiki Krakow 1968/2nd International Print Biennale in Cracow 1968, Cracovie/Crakow, Pologne/Poland, Biuro Wystaw Artystycznych, 1968, 250 p. 

1967 Krisnik, Zoran, VIIe Exposition internationale de la gravure/VII International Print Exhibition, Ljubljana, Yougoslavie/Yugoslavia, Secrétariat d’organisation des expositions internationales de gravure, 1967, 307 p. 

1964 11th Annual Young Contemporaries Exhibition, London, Ontario, London Public Library and Art Museum, 1964, 9 p. 

 

PERIODICALS / PÉRIODIQUES

 

2010 Granjon, Émilie, « Histoire de liens », Vie des Arts, vol. 54, no 218, Montréal, printemps/spring 2010, p. 94.

2008 Dorota Kozinska, « Irene F. Whittome: Words Do Not Matter », Vie des Arts, vol. 51, no 209, Montréal, hiver/winter 2007-2008, p. 84.

2007 Pageot, Édith-Anne, « Paysages, dépaysements. La construction de mythes identitaires dans l’art canadien moderne et contemporain », Revue internationale d’études canadiennes, no 36, Ottawa, 2007, p. 287-305.

2005 Baillargeon, Christiane, « Irene F. Whittome, dire, redire… autrement », Vie des Arts, vol. 50, no 200, automne/fall 2005, p. 52-55.

Viau, René, « Bienvenue à Whittomeland ! », Le Devoir, Montréal, 17 décembre/December 2005, p. E-4.

2004 Fitzgerald, Leah, « It’s All About Serendipity for Whittome », The Record, Sherbrooke, 14-20 mai/May 2004, p. 1, 6.

Longchamps, Denis, « Les conversations d’Irene F. Whittome », Espace, no 69, Montréal, automne/fall 2004, p. 32.

Meier, Rhonda, «Irene F. Whittome: Conversations Adru. Art Gallery of Bishop’s University, Lennoxville », Canadian Art, vol. 21, no 3, Toronto, automne/fall 2004, p. 167-168.

2001 Charron, Marie-Ève, « Un musée à ciel ouvert », Le Devoir, Montréal, 1er septembre/September 2001, p. D-8.

2000 Cantin, David, « Résonances du passé et de l’avenir », Le Devoir, Montréal, 12 février/February 2000, p. D-8.

Lachance, Michaël, « Le lieu du nom, Irene F. Whittome, Bio-fictions », Spirale, no 173, Montréal, été/summer 2000, p. 2-18.

Nancy, Dominique, « Des sciences naturelles aux Bio-fictions », Forum, vol. 34, no 28, Montréal, p. 5.

Quine, Dany, « Irene F. Whittome : Renaissance et transfiguration », Vie des Arts, vol. 44, no 179, Montréal, été/summer 2000, p. 44-46.

St-Gelais, Thérèse, « Irene F. Whittome : Musée du Québec », Parachute, no 99, Montréal, juillet-août-septembre/July-August-September 2000, p. 51-52.

1999 Glabush, Sky, « Cartographers of desire », Border Crossings, vol. 18, no 2, Winnipeg, mai/May 1999, p. 57-59.

Maksymowick, Virginia, « Art and Ecology: Three Canadian Sculptors », Sculpture, vol. 18, no 3, Washington, États-Unis/USA, avril/April 1999, p. 26-31.

Mavrikakis, Nicolas, « Irene F. Whittome. Rite universel », Voir, vol. 12, no 51, Montréal, 7 janvier/January 1999, p. 64.

1998 Bernard Lamarche, « Moments de pause », Le Devoir, Montréal, 20 décembre/December 1998, p. B-9.

Bonhomme, Jean-Pierre, « Le riche réservoir de symbolisme d’Irene Whittome », La Presse, Montréal, 13 décembre/December 1998, p. B-12.

Kozinska, Dorota, « Art in Embrace of Architecture », The Gazette, Montréal, 19 décembre/December 1998, p. J-6.

1997 Bernier, Jean-Jacques, « Irene F. Whittome : de la mer à la mère », Vie des Arts, vol. 41, no 167, Montréal, été/summer 1997, p. 23-25.

Chouinard, Marie-Andrée, « Les mille visages d’Irene Whittome », Le Devoir, Montréal, 7 mai/May 1997, p. B-8.

Conlogue, Ray, « Irene Whittome’s Long Quest for Home », The Globe and Mail, Toronto, 28 juin/June 1997, p. C-4.

Kozinska, Dorota, « Borduas Prize Timely for Irene Whittome », The Gazette, Montréal, 13 décembre/December 1997, p. H-2.

Lamarche, Bernard, « Le musée réinventé : L’espace imaginaire d’Irene F. Whittome s’installe au MACM jusqu’à l’automne »,

Le Devoir, Montréal, 5 octobre/October 1997, p. B-1-B-2.

Lamarche, Bernard, « Prix Paul-Émile-Borduas. Une artiste multidisciplinaire », Le Devoir, Montréal, 8 décembre/December 1997, p. C-7.

Lehmann, Henry, « Priestess of Feeling. Irene Whittome’s Works Dig Deep », The Gazette, Montréal, 10 mai/May 1997, p. J1-J2.

Molin Vasseur, Annie, « Entrevue avec Irene F. Whittome », ETC Montréal, no 40, Montréal, décembre/December 1997-janvier-février/January-February 1998, p. 19-22.

Osborne, Catherine, « Sea World », Canadian Art, Toronto, vol. 14, automne/fall 1997, p. 96-97.

1996 Bélisle, Josée, « Irene F. Whittome », Le Journal du Musée d’art contemporain de Montréal, vol. 7, no 2, Montréal, octobre-novembre-décembre/October-November-December 1996-janvier/January 1997, p. 4.

Gervais, Raymond, « Irene F. Whittome », Parachute, no 82, Montréal, avril-mai-juin/April-May-June 1996, p. 41-43.

Horne, Stephen, « Irene F. Whittome », Flash Art International, vol. XXIX, no 186, Milan, janvier-février/January-February 1996, p. 104.

Mathieu, Jacqueline, « Irene F. Whittome au CIAC : un monde en équilibre », Espace Sculpture, no 35, Montréal, printemps/spring 1996, p. 5-10.

Toma, Cristina, « La blessure des origines »,

ETC Montréal, no 34, Montréal, juin-juillet-août/June-July-August 1996, p. 23-26.

1995 Aquin, Stéphane, « Irene F. Whittome : Planète Whittome », Voir, vol. 9, no 45, Montréal, 5 octobre/October 1995, p. 37.

Baillargeon, Stéphane, « Un monde à soi. L’univers autoréflexif d’Irene F. Whittome au CIAC », Le Devoir, Montréal, 29 septembre/September 1995, p. B-12.

Couëlle, Jennifer, « Un monde à découvrir, comme un nouveau langage : Irene Whittome explore toujours le temps, sa durée et les origines de l’humanité », Le Devoir, Montréal, 30 septembre/September-1er octobre/October 1995, p. D-10.

Duncan, Ann, « The Artist as Conjurer: Irene Whittome Finds Ethereal Qualities in Everyday Objects », The Gazette, Montréal, 30 septembre/September 1995, p. H-6.

Lamarre, André, « Irene F. Whittome », Parachute, no 77, Montréal, janvier-février-mars/January-February-March 1995, p. 37-39.

1994 Liss, David, « At the Galleries: From Birdhouses to Stuffed Turtles », The Gazette, Montréal, 1er octobre/October 1994, p. I-1.

1993 Hakim, Mona, « Matières à inventaire : Irene F. Whittome », Parcours arts visuels, no 9, Montréal, printemps/spring 1993, p. 26-28.

Lacroix, Laurier, « Irene F. Whittome et l’estampe », De l’estampe, vol. 12, Montréal, septembre/September 1993, p. 4-5.

1992 Cron, Marie-Michèle, « Le voyage de la tortue sacrée », Le Devoir, Montréal, 4 juillet/July 1992, p. B-10.

Kwan, Douglas, « A Conversation with Irene Whittome », Volute, n° 4, Montréal, automne/fall 1992, p. 10-11, 31.

Ollivier, Sylvie, « La cirière de l’image »,

ETC Montréal, no 20, Montréal, 1992-1993, p. 22-24.

Whittome, Irene F., « Le Musée des Traces (1989-1990) », ETC Montréal, no 20, Montréal, 1992-1993, p. 12-14.

1991 Brunet Weinmann, Monique, « L’éternité transitoire d’Irene Whittome », Vie des Arts, vol. 35, no 142, Montréal, printemps/spring 1991, p. 60.

Genereux, Linda, « Irene F. Whittome: Art Gallery of Ontario », Artforum, vol. XXIX, no 6, New York, mars/March 1991, p. 139-140.

Jassaud, Gervais, « Irene F. Whittome, Art Gallery of Ontario », Art Press, no 156, Paris, mars/March 1991, p. 94.

Lacroix, Laurier, « Irene F. Whittome, suite », ETC Montréal, no 14, Montréal, printemps/spring 1991, p. 42-44.

Lacroix, Laurier, « Irene F. Whittome. Du mouvement à la transgression », Le Journal du Musée d’art contemporain de Montréal, vol. 2, no 5, Montréal, décembre/December 1991-janvier/ January 1992, p. 6.

Martin, André, « Irene F. Whittome », Parachute, no 62, Montréal, avril-mai-juin/April-May-June 1991, p. 35-36.

1990 Bentley Mays, John, « Invocations of Another Era », The Globe and Mail, Toronto, 3 novembre/November 1990, p. C-5.

Bernatchez, Raymond, « Irene Whittome : L’art a le pouvoir de ralentir les choses », La Presse, Montréal, 4 novembre/November 1990, p. C-8.

Cron, Marie-Michèle, « L’âme à tout faire », Voir, vol. 4, no 47, Montréal, 18-24 octobre/October 1990, p. 23.

Duncan, Ann, « Local Artist Starts at the Top in Toronto. Irene Whittome’s Solo Show is at the Art Gallery of Ontario », The Gazette, Montréal, 27 octobre/October 1990, p. K-5.

Hume, Christopher, « Turtle Imagery Creates a Gallery Within a Gallery », Toronto Star, Toronto, 2 novembre/November 1990, p. D-14.

Thériault, Michèle, « Musée des Traces: Marking in Time », AGO News, vol. 12, no 9, Toronto, Art Gallery of Ontario, octobre/October 1990, p. 1.

Trudel, Jean, « Le Musée des Traces d’Irene

F. Whittome : L’imaginaire comme objet de curiosité », Parachute, no 57, Montréal, janvier-février-mars/January-February-March 1990, p. 4-9.

Verdier, Jean-Émile, « L’espace-matériau », Espace Scultpure, vol. 6, no 3, Montréal, printemps/spring 1990, p. 30-31.

1989 Dion, François, « Le Musée des traces : Signes de piste », Voir, Montréal, 1-7 juin/June 1989, p. 19.

Dubois, Christine, « L’Œuvre-collection : de la taxinomie du visible à l’utopie », Parachute, no 54, Montréal, mars-avril-mai-juin/March-April-June 1989, p. 47-51.

Duncan, Ann, « Homage to Shadbolt: Whittome Dedicates Exhibition to Mentor », The Gazette, Montréal, 12 août/August 1989, p. H-5.

Gale, Peggy, « At the Silent Centre: Tracing Personal and Cultural History with Irene

F. Whittome », Canadian Art, vol. 6, no 3, Toronto, automne/fall 1989, p. 88-93.

Gravel, Claire, « Le Musée des Traces d’Irene Whittome », Le Devoir, Montréal, 29 avril/April 1989, p. C-11.

Gravel, Claire, « Whittome : présence unique, exceptionnelle et mystérieuse », Le Devoir, Montréal, 5 août/August 1989, p. C-8.

Lepage, Jocelyne, « Le musée d’Irene, le logement d’Annie », La Presse, Montréal, 13 mai/May 1989, p. D-3.

Ollivier, Sylvie, « Irene F. Whittome : Le Musée des traces », ETC Montréal, no 10, Montréal,  hiver/winter 1989, p. 48-49.

Ollivier, Sylvie, « Entrevue avec Irene F. Whittome : Le Musée des Traces », Imposture, vol. 2, no 10, Montréal, printemps/fall 1989, p. 52-57.

1988 Arrouye, Jean, « Un temps, 2 lieux », Parachute, no 52, Montréal, septembre-octobre-novembre/September-October-November 1988, p. 49-50.

1987 Falk, Lorne, « Irene F. Whittome interviewed by Lorne Falk », C Magazine, no 13, Toronto, printemps/spring 1987, p. 44-49.

Fry, Jacqueline, « Visites d’atelier, Irene F. Whittome Le Musée des Traces », ETC Montréal, no 1, Montréal, automne/fall 1987, p. 36.

Gilbert, Jean-Pierre, « Irene F. Whittome Le Musée des Traces », ETC Montréal, no 1, Montréal, automne/fall 1987, p. 37-39.

Gravel, Claire, « Les jardins-objets de Diane Gougeon », Le Devoir, Montréal, 9 mai/May 1987, p. C-11.

Lacroix, Laurier, « Narcisse plonge : sur deux séries récentes d’Irene F. Whittome », Vie des Arts, vol. 31, no 126, Montréal, mars-printemps/March-spring 1987, p. 32-33.

Lepage, Jocelyne, « Le jardin fertile d’Irene F. Whittome », La Presse, Montréal, 25 avril/April 1987, p. F-1.

Sabbath, Lawrence, « Communicating With the Signs of the Times », The Gazette, Montréal, 9 mai/May 1987, p. H-7.

St-Gelais, Thérèse, « Irène F. Whittome : Galerie Christiane Chassay », Parachute, no 48, Montréal, septembre-octobre-novembre/September-October-November 1987, p. 49-50.

Whittome, Irene F., « A Project, 1986 », Parachute, no 46, Montréal, mars-avril-mai/March-April-May 1987, p. 50-54.

1986 Arbour, Rose-Marie, « La peau comme dessein », Revue d’esthétique, no 11, Paris, 1986, p. 74-93.

Beaudet, Pascale, « Le Musée Imaginaire », Vanguard, vol. 15, no 4, Toronto, septembre/September 1986, p. 19-21.

1985 Blanchette, Manon, « Aurora Borealis : L’installation, évanescence d’une théâtralité », Vie des Arts, vol. 30, no 120, Montréal, septembre/September 1985, p. 29-31.

Grazioli, Elio, « Aurora Borealis », Flash Art International, no 124, Milan, octobre-novembre/October-November 1985, p. 54-55.

1984 Whittome, Irene, « Notes on memory », Cahiers des arts visuels au Québec, vol. 7, no 25, Montréal, printemps/spring 1984, p. 30-31.

1983 Madill, Shirley, « The Permanent Collection:

The Mystery and Logic of Slate », WAG, Winnipeg, The Winnipeg Art Gallery Magazine, mars/March 1983, p. 8-9.

Racine, Rober, « Irene Whittome, 1030 rue Saint-Alexandre, Galerie Yajima », Vanguard, vol. 12, no 1, Toronto, février/February 1983, p. 31-32.

Picard, Normand, « Les miniatures d’Irene Whittome », Vie des Arts, vol. 27, no 110,

mars-avril-mai/March-April-May 1983, p. 60.

Tousley, Nancy, « Artist’s Studio Gives Room for Thought », Calgary Herald, Calgary, 24 mars/March 1983, p. E-7.

1982 Daigneault, Gilles, « Repères : mission accomplie », Le Devoir, Montréal, 30 octobre/October 1982, p. 20.

Daigneault, Gilles, « Irene Whittome : le rituel de la peinture », Le Devoir, Montréal, 6 novembre/November 1982, p. 28.

Frank, Peter, « Irene Whittome: New York Reviews », Artnews, vol. 81, no 2, New York, février/February 1982, p. 174.

Nixon, Virginia, « Irene Whittome: The Art of Creating Meditative Space », Montreal Calendar Magazine, vol. 9, Montréal, octobre/October 1982, p. 12-13.

Toupin, Gilles, « “Repères” au Musée d’art contemporain. De l’éclatement de l’art québécois », La Presse, Montréal, 6 novembre/November 1982, p. C-24.

Toupin, Gilles, « Irene Whittome. La plénitude de l’atelier vide », La Presse, Montréal,

13 novembre/November 1982, p. C-22.

Sabbath, Lawrence, « Glassmaker Seeks Perfect Beauty in Imperfection », The Gazette, Montréal, 6 novembre/November 1982, p. C-7.

1981 Allen, Karyn, « Irene Whittome 1975-1980 », WAG, Winnipeg, The Winnipeg Art Gallery Magazine, juin/June 1981, p. 4-7.

Fry, Jacqueline, « Le musée dans quelques œuvres récentes », Parachute, no 24, Montréal, automne/fall 1981, p. 33-45.

Glueck, Grace, « Some Choice Spots for a Gallery–Hopping Tour of SoHo », The New York Times, New York, 16 octobre/October 1981, p. C-1, C-20.

Howarth, Kathryn, « Irene Whittome at

49th Parallel », Art in America, vol. 69, no 10,

New York, décembre/December 1981, p. 143-144.

Martin, André, « Irene Whittome – un musée au Musée de Montréal », Vie des Arts, vol. 25, no 102, Montréal, printemps/spring 1981, p. 67-68.

Nemiroff, Diana, « Accumulating Intuition : Irene Whittome », Vanguard, vol. 10, no 1, Toronto, février/February 1981, p. 8-15, couv.

1980 Lamoureux, Johanne, « Irene Whittome : parcours en salles », Parachute, no 21, Montréal, hiver/winter 1980, p. 43-45.

McConathy, Dale, « Irene Whittome’s Musée Blanc and the Voices of Silence », Artscanada, vol. XXXVII, nos 238/239, Toronto, décembre/December 1980-janvier/January 1981, p.  24-27.

Murray, Joan, « Some Mysterious Lessons », Maclean’s, vol. 93, no 52, Toronto, 29 décembre/December 1980, p. 46.

Nixon, Virginia, « Exhibit Takes Viewer to a Strange Room », The Gazette, Montréal,

4 octobre/October 1980, p. 114.

Payant, René, « De la réparation au bricolage », Spirale, no 13, Montréal, novembre/November 1980, p. 8, 13.

Perreault, John, « Keeping up the image »,

The Soho Weekly News, New York, 3 janvier/January 1980, p. 33.

Racine, Rober, « La leçon d’Irene Whittome », Propos d’art, vol. 1, no 1, Montréal, hiver/winter 1980-1981, p. 9.

Toupin, Gilles, « Le retour aux sources de Irene Whittome », La Presse, Montréal, 20 septembre/September 1980, p. C-24.

Viau, René, « Irene Whittome : Le Musée blanc », Le Devoir, Montréal, 20 septembre/September 1980, p. 35.

1978 Payant, René, « Regards sur le travail d’Irene Whittome », Vie des Arts, vol. 23, no 91, Montréal, été/summer 1978, p. 28-30.

1977 Lehmann, Henry, « Two Journeys », The Montreal Star, Montréal, 12 novembre/November 1977, p. D-5.

Moreau, Lise, « Les peintres canadiens à Paris », Le Devoir, Montréal, 12 novembre/November 1977, p. 45, 54.

Payant, René, « Irene Whittome : Le discours blanc. De l’invention du classement au classement de l’invention », Parachute, no 7, Montréal, été/summer 1977, p. 10-15.

1976 Auteur inconnu, « Québec 75: Arts-Vidéo-Cinéma », Vanguard, vol. 5, no 1, Vancouver, Vancouver Art Gallery, février/February 1976, p. 3.

Burnett, David, « Québec 75/Arts: 1. Irene Whittome », Artscanada, vol. XXXIII, nos 206/207, Toronto, juillet-août/July-August 1976, p. 6-7.

Chandler, John Noel, « 17 Canadian Artists: A Protean View », Artscanada, vol. XXXIII, nos 208/209, Toronto, octobre-novembre/October-November 1976, p. 56-60.

Paxton, Maureen, « Imprint ‘76 », Artmagazine, vol. 7, no 28, Toronto, été/summer 1976, p. 76-79.

1975 Anderson, Jon, « A Serenity of String », Time Magazine, Canada, 20 octobre 1975, p. 16.

Bogardi, Georges, « Nature and culture meet », The Montreal Star, Montréal, 18 octobre/October 1975, p. D-4.

Toupin, Gilles, « Le musée tout blanc, trop blanc, d’Irene Whittome », La Presse, Montréal, 18 octobre/October 1975, p. E-23.

Nixon, Virginia, « Gallery Roundup: Lost Civilization, Surreal Anatomy », The Gazette, Montréal, 18 octobre/October 1975, p. 49.

Whittome, Irene, « The artist’s image of himself », Artscanada, vol. XXXII, nos 200/201, Toronto, septembre-octobre/September-October 1975, p. 54.

1973 Auteur inconnu, « Art: Objects », The Gazette, Montréal, 27 octobre/October 1973, p. 33.

Bates, Catherine, « Technicality vs Technique », The Montreal Star, Montréal, 27 octobre/October 1973.

Bodolai, Joe, « Montreal », Artscanada, vol. XXX, 5/6, nos 184/187, Toronto, décembre-janvier/December-January 1973, p. 198-202.

Toupin, Gilles, « Irene Whittome et le lèche-vitrine », La Presse, Montréal, 27 octobre/October 1973, p. E-16.

 

BIOGRAPHIE

 

1942 Naissance d’Irene F. Whittome*, entre le 4 et le 5 mars 1942 à Vancouver. Ses parents, Margretta Loveday (1915-2007) et Jack Edward Whittome (1910-1993), d’origine irlandaise et anglaise, s’étaient installés au Canada quatorze ans auparavant. Elle est la deuxième d’une famille de quatre enfants.

* Irene Whittome ajoutera à son nom de famille, en 1985, l’initiale « F », du nom du fleuve Fraser, en Colombie-Britannique et officialisera la modification en 1991.

1947-1958 Passe ses premières années à Blue River, petite communauté située à 200 kilomètres de Kamloops en Colombie-Britannique et dont la population est principalement autochtone. Elle est fortement marquée par la culture haida : « L’un de mes plus anciens souvenirs, lorsque j’étais enfant à Vancouver, est d’avoir été emmenée au musée d’anthropologie […]. Je n’oublierai jamais la chaloupe haida ; ce fut mon premier contact avec l’art. » Ray Conlogue, « Irene Whittome’s Long Quest for Home », The Globe and Mail, Toronto, 28 juin 1997, p. C4.

1959-1963 Après des études secondaires à North Burnaby en Colombie-Britannique, Irene F. Whittome s’inscrit en 1959 à l’âge de dix-sept ans à la Vancouver School of Art (aujourd’hui Emily Carr College of Art and Design) en peinture où elle suivra l’enseignement de Jack Shadbolt. Ses œuvres représentant des insectes et des formes bio-organiques sont de facture gestuelle et expressionniste : « […] les premières images laissent sentir la proximité de l’art européen gestuel de la fin des années cinquante : elle-même parlera des artistes que sont Appel, Alechinsky et autres, mais aussi de Bosch et de Picasso ». Normand Thériault, Irene Whittome : l’artiste et l’œuvre, Montréal, Éditions Yvan Boulerice, 1977, p.5.

Quelques-uns de ses dessins sont reproduits en sérigraphie dans A Portfolio of Insects, livre de treize planches tiré à cent exemplaires en 1963. Huit dessins sont exposés à la Vancouver School of Art et le livre est en vente à la boutique de la Vancouver Art Gallery la même année.

1963-1965 En septembre 1963, Irene F. Whittome profite d’une bourse de deux mille dollars offerte par la fondation Emily Carr et quitte Vancouver pour séjourner en Europe où elle s’imprègne des œuvres originales des grands maîtres et de ses contemporains.

Effectue une première escale de trois mois à Londres, puis traverse en France. Elle arrive à Paris en décembre 1963 à l’âge de vingt et un ans et y retrouve Guy Bouthillier, alors étudiant au cycle supérieur en études politiques, qu’elle avait rencontré sur le bateau de Montréal à Londres.

Réalise dans sa première année d’exil une dizaine de toiles, mais faute d’argent et d’espace, elle abandonne la peinture. Prend deux années de réflexion et cumule de petits emplois.

Participe à une première exposition de groupe organisée par Alvin Balkind à The New Design Gallery à Vancouver en 1963 et à la 11th Annual Young Contemporaries Exhibition à la London Public Library and Art Museum en Ontario en 1964.

Obtient une bourse de la fondation Leon et Thea Koerner, Vancouver, en 1964.

1965-1968 Effectue une transition vers la gravure et demande une bourse au Conseil des Arts du Canada ; bourse qui lui permettra d’entrer en 1965 à l’Atelier 17, Paris, fondé par Stanley William Hayter.

L’Atelier 17 était alors considéré comme l’un des meilleurs ateliers et de nombreux artistes y passaient : « À cette époque, le centre le plus intéressant et le plus actif était l’atelier de gravure de Hayter, où venaient étudier des artistes de tous les pays. La gravure était vraiment au sommet de l’art graphique. L’atelier était à la fois un point de départ et un point de chute pour les étudiants. Hayter exposait partout à travers le monde et invitait régulièrement ses étudiants. Les contacts entre les étudiants d’Amérique du Sud, du Japon ou de la Chine créaient un autre réseau de distribution informel. Cela m’a amenée par exemple à exposer au Japon, en Yougoslavie, en Argentine et en Pologne. » Propos recueillis par Laurier Lacroix, dans « Irene F. Whittome et l’estampe », De l’estampe, vol. 12, septembre 1993, p. 4.

Achète en 1966 l’ouvrage L’homme et l’animal – Cent mille ans de vie commune (éditions du Pont Royal, Paris, 1962), lequel servira de base iconographique pour ses travaux pendant de nombreuses années.

Fait la connaissance de nombreux Québécois, étudiants et artistes.

1968 Quitte Paris et arrive à Montréal au mois d’août avec Guy Bouthillier. La ville, au même titre que Paris, représente pour elle un contact avec une culture différente : « Montréal me semblait un entre-deux, un marchepied vers l’Europe, et il était assez éloigné de mon lieu de naissance pour que j’y trouve une certaine indépendance. […] Il y avait les Plasticiens et les Automatistes ; Montréal baignait dans la culture. Il représentait un champ d’expériences très mentales et intellectuelles. » Douglas Kwan, « A Conversation with Irene Whittome », Volute, no 4, automne 1992, p. 10.

Elle entretiendra très peu de liens avec la scène artistique vancouvéroise, à l’exception de Jack Shadbolt et de Gordon A. Smith.

Commence en septembre à enseigner la gravure et le dessin à l’Université Sir George Williams à Montréal (aujourd’hui Université Concordia), et ce, jusqu’en 2007. En 1977, elle y élabore le programme intitulé Open Media destiné aux pratiques interdisciplinaires.

Son arrivée à Montréal marque la fin d’une période d’apprentissage et le début de sa production. Partage, avec Francine Beauvais-Neilson et Angèle Beaudry rencontrées à Paris, l’atelier d’André Jasmin situé dans le Vieux-Montréal, et ce, pendant près de deux ans. Son travail devient plus minimaliste, elle réalise des gravures où une réflexion sur le médium devient dominante et elle manifeste un intérêt croissant pour les papiers, les surfaces incisées, perforées et gaufrées.

Premier contact avec l’abondance des rebuts en Amérique du Nord : « J’étais fascinée par le gaspillage en Amérique du Nord ». Elle fouille dans les déchets pour trouver de la matière, tout particulièrement du papier et des objets susceptibles d’être réutilisés : « Je prenais des choses qui avaient perdu leur identité, qui avaient été utilisées puis abandonnées, et j’essayais de leur donner une sorte d’organisation, de les faire revivre. » Jon Anderson, « A Serenity of String », Time Magazine, 20 octobre 1975, p. 16.

1969-1971 Première exposition individuelle de gravures à la Galerie Tendances Contemporaines à La Louvière en Belgique en 1969.

Introduction d’éléments répétitifs et de la grille dans son travail. Réalise Yeux (1968) et Narcisse (1969) qui reprennent un fragment choisi : l’œil gauche du Portrait de jeune fille de Petrus Christus (v. 1450), tiré de l’ouvrage Constances de la peinture en Belgique de Paul Haesaerts (1955) acheté au Marché aux puces de Bruxelles quelques années auparavant, et répété plusieurs fois dans une même sérigraphie. Whittome utilise pour la première fois un procédé de reproduction mécanique, l’« offset » qu’elle réutilisera maintes fois par la suite. Ces œuvres sont considérées comme étant transitoires. René Payant parlant de Narcisse : « Cette œuvre marque la fin de Whittome-graveur et inaugure les assemblages qu’elle pratique encore à ce jour. L’inauguration se fait sous le signe de la série, du montage, de la citation, du double… ». René Payant, « Irene Whittome : Le discours blanc. De l’invention du classement au classement de l’invention », Parachute, no 7, été 1977, p. 11.

S’imprègne de Montréal, des nouvelles pratiques interdisciplinaires et s’intéresse à l’assemblage : « L’interdisciplinarité semblait avoir migré de Vancouver, où la chose avait commencé en 1964-1965, et Montréal le vivait très intensément. La culture expérimentale était très différente de ce qui s’était passé à Paris et j’aimais l’énergie. Véhicule commençait et, au Musée d’art contemporain, il y avait des expositions comportant de la lumière, du son, du laser, des performances. C’était l’esprit de la fin des années 1960 et du début des années 1970, et cela a eu une influence directe sur mon travail. J’ai commencé à faire des assemblages. Je voulais travailler avec des matériaux jetés ». Extrait du mot à mot de l’entretien avec Lorne Falk, novembre 1986, p. 2, paru dans « Irene F. Whittome interviewed by Lorne Falk », C Magazine, no 13, printemps 1987, p. 44-49.

Reprend le motif de l’œil et la notion de grille pour réaliser son deuxième assemblage intitulé L’Œil (1970).

Participe à des expositions collectives au Canada mais aussi à l’étranger, notamment en Allemagne, en Autriche, en Belgique, en Espagne, en Italie, en Pologne et en Yougoslavie.

Première exposition individuelle à Montréal à la galerie de l’Université Sir George Williams du 17 février au 6 mars 1971. Whittome y présente des gravures à l’eau-forte réalisées depuis son départ d’Europe.

1972 Durant l’été voyage en Irlande et en Allemagne. Sa visite de la Documenta 5 à Cassel avec Normand Thériault (qu’elle fréquentera jusqu’en 1983) transformera à jamais sa perception de l’art contemporain et sa pratique artistique : « Pour moi, la Documenta 5 en 1972 a représenté l’utopie de ce que l’art pouvait être. Depuis, je pense qu’on a pris toutes les catégories contenues dans cette exposition et qu’on les a abordées une à une. » Falk, op. cit., p. 47. Trois sections de l’événement (Musées d’artistes, Mythologies individuelles I et II) seront déterminantes dans l’orientation de ses recherches.

Amorce à son retour d’Allemagne une longue généalogie d’œuvres qui explore l’idée du musée. Fabrique son propre papier au moyen de retailles. Celui-ci, déchiré, malaxé puis moulé, donnera les formes du grand Musée blanc.

1973 Exposition individuelle intitulée Assemblage : Objets, Inventions au mois d’octobre à la Galerie Martal, située au 1110, rue Sherbrooke Ouest à Montréal, qui la représentera jusqu’en 1975. Présente la nouvelle série des Fils de bronze, six boîtes vitrées remplies d’ouate, comprenant chacune une éprouvette scellée contenant des fils de bronze et d’aluminium et des assemblages ayant recours à la répétition, à l’accumulation, à la citation et où voisinent des objets trouvés, naturels et fabriqués : Egg (1969), La vieille boîte (1969-1970), L’Œil (1970) et La dame, la corde et les deux sacs (1973). L’exposition est commentée par la critique de l’époque : « Assemblages, objets et inventions définissent tant bien que mal ce que la galerie Martal nous présente en ce moment. C’est une exposition très intéressante que celle d’Irene Whittome. On y découvre une attitude artistique faite de compromis qui semblent vouloir cerner les multiples tendances ou possibilités du geste créateur en sa généralité. […] L’œuvre qu’elle échafaude peu à peu est l’un des plus difficiles à saisir parmi ceux qui se font actuellement chez nous. Son art en est un de concepts et d’aléatoire, de commentaires et d’énoncés prospectifs. Il est certes un des plus attachants parmi ceux de nos jeunes artistes. » Gilles Toupin, « Irene Whittome et le lèche-vitrine », La Presse, 27 octobre 1973, p. E-16.

Présente en janvier-février des incisions et des dessins dans l’exposition de groupe Les moins de 35 ans. Organisée par Normand Thériault et Médiart, l’exposition se tient simultanément dans sept lieux au Québec (Montréal, Trois-Rivières, Québec).

1974 Réalise 112-1 fois la petite dans la grande I, II et III. Les boîtes s’allongent, la frontalité s’affirme et le blanc domine. L’œuvre est constituée d’un boîtier blanc subdivisé en cent douze petites cases récupérées d’un jeu d’enfant ; chacune d’elles contient des objets miniatures déplacés de leur contexte et d’autres fabriqués par l’artiste qui font référence à sa propre histoire et à l’histoire de l’art.

Ses boîtes sont présentées lors des expositions collectives Québec 74 à Milan, Arts 5 à la Foire internationale de Bâle en Suisse et 9 out of 10:

A Survey of Contemporary Canadian Art à l’Art Gallery of Hamilton en Ontario.

Reproduction de quatre boîtes d’Irene F. Whittome dans l’ouvrage illustré Art in Boxes aux éditions Van Nostrand-Reinhold, New York, 1974.

Présente du 16 décembre 1974 au 14 janvier 1975 les œuvres photographiques intitulées Tensions Series 1, 2 et 3 dans le cadre de l’exposition Camerart organisée par Optica à Montréal.

1975-1976 S’intéresse davantage à la sculpture et à l’installation. Les dimensions des boîtes augmentent et se monumentalisent, les assemblages témoignent de l’intense travail de l’artiste avec les matériaux, particulièrement le bois, le latex et la ficelle.

Présente en octobre 1975 à la Galerie Espace 5 (auparavant Galerie Martal) à Montréal les premières composantes d’une grande œuvre intitulée Le Musée blanc, ensemble complexe qui sera réalisé en plusieurs étapes de 1974 jusqu’en 1976 et sa contrepartie, Émanation : le Musée noir, en 1990-1992. L’exposition est accompagnée d’un feuillet présentant les données factuelles de l’exposition (composantes et dates) et les pistes de recherche de l’artiste (répétition, structures naturalisées, objets-rebuts). Expose au même moment Le Musée blanc V dans Québec 75, exposition organisée par Normand Thériault au Musée d’art contemporain de Montréal. Les deux expositions font l’objet d’une large couverture médiatique qui propulse Whittome sur la scène artistique canadienne.

Découvre pendant l’hiver un classique de la littérature française, Vendredi ou les limbes du Pacifique de Michel Tournier, qui propose une variante du mythe de Robinson Crusoé. Irene F. Whittome y fera souvent référence pour expliquer son intérêt pour la notion de mémoire et la perception du temps.

Participe en 1976 aux expositions de groupe Cent Onze Dessins du Québec au Musée d’art contemporain de Montréal (avril-mai), 17 Canadian Artists: A Protean View à la Vancouver Art Gallery (mai-juillet), lmprint 76 au Centre Saidye Bronfman et 1972-1976 Directions Montréal à Véhicule à Montréal (été) ainsi que Six Sculptors à la Vancouver Art Gallery (novembre).

1977 Organise en février à la demande de Bruce Ferguson, alors directeur de la Dalhousie Art Gallery à Halifax, The Second Dalhousie Drawing Exhibition regroupant les dessins de Charles Gagnon, Yves Gaucher, Betty Goodwin, Roland Poulin et Marthe Wéry. Whittome y présente plutôt une installation, 24 Wrapped Rope Pieces (1977), soit vingt-quatre moulages de papier entourés de fils métalliques.

Participe en mars à la manifestation 03 23 03 : Premières Rencontres internationales d’art contemporain organisée par Parachute et l’Institut d’art contemporain de Montréal.

Effectue un séjour en Europe pendant  l’été. Visite Marthe Wéry qui présente une installation aux entrepôts « De Klok »/La Cloche à Anvers en Belgique. L’exposition lui laisse une forte impression ; elle expérimente pour la première fois une œuvre in situ dans un espace industriel et réalise un autoportrait (Self-Portrait, Antwerp) témoignant de sa présence : « Je me suis photographiée en utilisant un chronomètre automatique dans l’espace d’exposition de l’usine de La Cloche pour témoigner de ma présence. Je voulais y être dans une nouvelle forme. » Extrait d’une correspondance, le 26 juillet 2012. La photographie sera reproduite sur la page couverture du catalogue de sa rétrospective au Musée des beaux-arts de Montréal en 1980.

Parution à l’été d’un article considérable de René Payant, historien et critique montréalais, intitulé « Irene Whittome : Le discours blanc. De l’invention du classement au classement de l’invention », Parachute, no 7, été 1977, p. 10-15. L’auteur discute tout particulièrement de L’Œil, des six boîtes Fils de bronze, de 112-1 fois la petite dans la grande et du Musée blanc I, II, IV.

Première exposition des Paperworks à la Galerie Yajima à Montréal du 3 au 26 novembre 1977, qui la représentera jusqu’en 1984. Ces séries de panneaux blancs recouverts d’imprimés divers (reçus de loyer, cartes d’assurance, pages de carnet d’adresses, registres de comptabilité, bons de commande, fiches bibliographiques, etc.) renvoient à l’univers de la gestion et à la standardisation. L’exposition comprend également Time (1977), série de cinq impressions offset accompagnée d’une citation de l’écrivain Italo Svevo, « Mathematical correspondences », et d’une autre de Siegbert Tarrasch, « Force-espace-temps ».

Prend part à l’automne à des expositions collectives, notamment Tendances actuelles au Centre culturel canadien à Paris et Transparent Things organisée par la Banque d’œuvres d’art du Conseil des Arts du Canada et présentée à la Vancouver Art Gallery.

1978 L’année marque le début d’un travail systématique avec la cire (encaustique). Elle déménage son atelier du boulevard Saint-Laurent, qu’elle occupait depuis 1970, à la rue Laurier et, la même année, loue un espace supplémentaire de mille pieds carrés rue Saint-Alexandre à Montréal pour réaliser les œuvres Vancouver et La Salle de classe.

Ouverture en janvier de deux expositions individuelles. La première, Irene Whittome: Recent Works, à l’Agnes Etherington Art Centre à l’Université Queen’s à Kingston, regroupe des assemblages récents, dont Le Musée blanc II (1975), Portrait de jeune fille (1977), Linhay, Devon Totems (1977) et Combeteignhead Papers (1977). La seconde, Paperworks I, à la Galerie nationale du Canada à Ottawa (aujourd’hui Musée des beaux-arts du Canada), reprend la série exposée à la Galerie Yajima l’année précédente, laquelle a été entièrement acquise par le Musée.

Organise en septembre un projet destiné à ses étudiants de maîtrise et loue un espace situé au 118, rue Saint-Pierre à Montréal. Il s’agit d’une première expérience hors des murs institutionnels.

Se rend à New York en fin d’année pour travailler sur une nouvelle installation qui sera présentée à Project Studios 1 (P.S.1) : « Deux voyages à New York ont été requis (décembre 1978, juin 1979) pour acquérir et trouver des objets originaux entourant l’histoire de P.S.1 (bureaux, chaises, tableaux du matériel et des bâtiments, photographies). » Extrait d’une demande de bourse au Conseil des Artsdu Canada (Project Cost Grant), P.S.1, 1979.

1979 Exposition (réinstallation) de Paperworks II à la Galerie nationale du Canada à Ottawa.

Se déplace de nouveau à New York en juin pour travailler : « Mon intention est de rester près du contexte original de la P.S.1, c’est-à-dire recréer

son histoire en reconstruisant la situation d’origine (la salle de classe 208). » Ibid., 1979. « La salle de classe de la P.S.1 m’oblige à penser la couleur dans un contexte spatial tactile. Je songe à tapisser le plancher de poudre blanche. Le projet P.S.1 sera également mon premier environnement transitoire. » (lettre du 1979-07-09). Cité par Fry, dans Irene Whittome 1975-1980, Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 1980, p. 82.

Travail intense en atelier de septembre à décembre en prévision d’une rétrospective. Réalise les composantes de Vancouver, installation imposante comprenant des objets trouvés, des cartons, des planches recouvertes d’encaustique et de peinture, de La Salle de classe, qui se révèle une prolongation de l’installation réalisée à P.S.1, ainsi qu’un nouvel ensemble de Paperworks.

Présente du 9 décembre 1979 au 27 janvier 1980 l’installation in situ Model One–Work at School/Classroom 208 dans l’ancienne aile du bâtiment de P.S.1 à New York. Rencontre à cette occasion, par l’entremise de Jacqueline Fry, Louise Bourgeois dont l’œuvre sera pour Whittome une très grande source d’inspiration.

1980 Ouverture le 11 septembre d’une première rétrospective intitulée Irene Whittome 1975-1980 au Musée des beaux-arts de Montréal. L’exposition, accompagnée d’un important catalogue rédigé par l’anthropologue française Jacqueline Fry, circulera entre janvier et septembre 1981 à la Vancouver

Art Gallery, à la Winnipeg Art Gallery et à l’Art Gallery of Hamilton. Outre Le Musée blanc I et II et la série des Paperworks y figurent également Vancouver et La Salle de classe. Fait particulier, l’exposition est introduite par un petit « cabinet de curiosités » extrait de la collection du Musée par Jacqueline Fry. Dominé par un sarcophage de plomb, le cabinet présente un éventail de petits objets, en grande partie de l’ère industrielle, et quelques photos de sites archéologiques. La critique de l’époque est unanime, l’exposition et son catalogue proposent une lecture approfondie de la production de Whittome des cinq dernières années et confirment l’importance de la pratique de l’artiste alors âgée de seulement trente-huit ans.

Expose simultanément, du 11 septembre au 25 octobre à la Galerie Yajima à Montréal, la série Encaustics 1980 constituée d’agglomérations de papier, de portes, de panneaux et de cartons recouverts de cire et de pigments rouges, noirs, blancs.

À la suite de l’exposition au Musée des beaux-arts de Montréal, Irene F. Whittome entre dans une phase de grande discipline. Inspirée par l’expérience de « De Klok »/La Cloche à Anvers, elle recherche des conditions de travail similaires et veut enregistrer des moments dans l’espace. Isolée et en silence, elle travaillera à l’atelier de la rue Saint-Alexandre complètement vidé de ses œuvres et réalisera un travail systématique pendant deux années consécutives (25 octobre 1980 au 27 octobre 1982).

1981 Réalise l’installation in situ intitulée The View from the Window à l’Ikon Gallery à Birmingham en Angleterre du 2 au 30 mai. Elle souligne la forme et accentue la lumière naturelle de l’espace d’exposition par l’application de peinture grise sur les murs et de pigment blanc au sol, transformant du coup totalement le lieu.

Présente du 26 septembre au 24 octobre une version réduite de l’exposition Irene Whittome 1975-1980 au 49e Parallèle, Centre d’art contemporain canadien à New York. Seules les quatre installations sont exposées.

1982 Réalise Room 901. L’intervention picturale et ses composantes (vingt-deux boîtes, sept photographies et un film) sont présentées simultanément à l’atelier de la rue Saint-Alexandre coin La Gauchetière à Montréal du 27 octobre au 30 novembre, à la Galerie Yajima du 27 octobre au 20 novembre et au Musée d’art contemporain de Montréal du 26 octobre au 5 décembre dans le cadre de l’exposition Repères : art actuel du Québec : « […] j’ai réalisé Room 901, œuvre qui a existé dans trois espaces en même temps. L’atelier, la galerie marchande et le musée sont devenus une course de relais événementiels dans laquelle le spectateur devait prendre le témoin et le faire passer d'un lieu à l'autre, dans une sorte de transport physique du message par le spectateur. » Lorne Falk, op. cit, 1986, p. 46. Le projet est accompagné d’un feuillet de l’artiste documentant la nature et la durée du projet.

1983 Présente une reconstitution de Room 901 (vingt-cinq boîtes, sept photographies, film transféré sur bande vidéo et divers éléments renvoyant à l’atelier 901) lors de l’exposition Irene Whittome 1980-82 à l’Alberta College of Art Gallery à Calgary du 17 mars au 6 avril. L’exposition montre également huit encaustiques présentées pour la première fois en 1980 à la Galerie Yajima à Montréal.

La Galerie du Musée du Québec expose à l’automne les composantes de Room 901, soit sept photographies de la série Saint-Alexandre, vingt-trois boîtes de la série La Gauchetière et le film 901/le 4 juillet 1982 transféré sur bande vidéo.

1984 Sur invitation du gouvernement israélien en 1984, Whittome effectue un séjour de trois semaines en Israël qui lui inspire la réalisation d'Ethiopia Way qui sera présenté à la Galerie de l’UQAM du 17 au 25 novembre dans le cadre du colloque La recherche : art et enseignement. L’installation comprend vingt et un pupitres recouverts de toile, quatorze encadrements contenant des dossiers de notes de cours Histoire de l’art II et un film 16 mm noir et blanc tourné à Jérusalem.

1985-1987 Retourne à un travail plus graphique et s’intéresse à des concepts ésotériques et spirituels. Réalise à l’été, pour l’exposition Aurora Borealis organisée par le CIAC – Centre international d’art contemporain de Montréal, l’installation Individuelle Mythologien Kassel 1972 – Montréal 1985 qui s’inspire de la numérologie. Occupant un espace de deux mille pieds carrés, l’œuvre, qui rend hommage à la Documenta 5 de Cassel en 1972, comprend trente dessins sur des pages tirées du catalogue de l’événement et soixante photographies noir et blanc.

Produit des séries de dessins de formes organiques sur des pages de vieux ouvrages, dont Creativity/Fertility (1985), Rebirth (1985) et The Journal of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia (1986), qui seront présentées à la Galerie Christiane Chassay à Montréal du 25 avril au 16 mai 1987.

Apparition de la figure de la tortue à la suite d’un voyage en Californie en juillet 1986 : « C’est lors de cette lente escalade de six heures qu’a émergé ce que je nomme mon « animal intérieur », la tortue. La tortue résumait en quelque sorte tout ce que je sentais intérieurement et groupait tous ces symboles d’appartenance à une mémoire collective. » Jean-Pierre Gilbert, « Irene F. Whittome : Le Musée des Traces », Etc Montréal, vol. 1, no 1, automne 1987, p. 39.

La tortue devient dès lors l’élément-clé qui nourrira son travail sur presque deux décennies : on la trouvera sous différentes incarnations de 1986 jusqu’à la fin des années 1990. La première fois dans Illuminati, réalisé pour l’exposition collective Elementa Naturæ organisée par Michiko Yajima au Musée d’art contemporain de Montréal en 1987, ensuite dans Shamash, présenté dans l’exposition The Historical Ruse: Art in Montreal à Power Plant à Toronto en 1988, et dans Ho T’u, installation conçue la même année pour l’exposition Un temps, 2 lieux à La Rochelle en France. Ces œuvres sont à la fois des phases préparatoires et partie prenante du Musée des Traces, installation in situ qui marquera la fin d’un cycle chez Whittome.

Repère, en septembre 1986, un garage désaffecté au coin des rues Marie-Anne et Clark à Montréal et le louera en novembre pour une durée de trois ans. Elle y réalisera son grand musée personnel.

1989-1990 Ouverture du Musée des Traces du 4 mai au 17 juin 1989. À la fois œuvre d’art, lieu de réflexion et de production hors du circuit des galeries et des musées, l’installation de quatre cents pieds carrés se calque sur le modèle des cabinets de curiosités. Composée de quarante-neuf objets, sculptures, dessins et photographies, l’installation, dont l’élément central est la tortue, recrée l’atmosphère d’un musée d’histoire naturelle du XIXe siècle. Le Musée est né de la fascination pour un cimetière de pierres près de l’autoroute Ville-Marie découvert par l’artiste lors de ses recherches. Accompagné d’un texte de Jacqueline Fry et d’une intervention sonore de Rober Racine, le Musée est conçu pour voyager : « Je l’ai conçu pour que ce soit éventuellement un musée de poche qui puisse voyager. » Il sera reconstitué au Musée des beaux-arts de l'Ontario à Toronto du 19 octobre 1990 au 6 janvier 1991.

Présente ses travaux antérieurs (dessins, encaustiques et huiles) dans deux grandes expositions individuelles : Irene F. Whittome, Parcours dessiné : Hommage à Jack Shadbolt au Musée d’art de Joliette en 1989 et Irene F. Whittome [1970-1990] à la Galerie Samuel Lallouz à Montréal en 1990.

Déplace son atelier de la rue Clark à la rue Maguire en 1990 et y réalisera essentiellement des encaustiques et de la peinture.

BIOGRAPHY

Between March 4 and 5, 1942, in Vancouver, Irene F. Whittome* is born to parents Margretta Loveday (1915–2007) and Jack Edward Whittome (1910–1993), Irish and English immigrants who had moved to Canada 14 years earlier. Irene is the second of their four children. 

* In 1985, Whittome adds the initial “F” to her name; it stands for the Fraser River in British Columbia. The name change is legally made in 1991.

Early years are spent in Blue River, a small community located 200 kilometres from Kamloops, British Columbia, with a mostly Native population. The culture of the Haida people leaves a profound and lasting impression on the artist: “One of my earliest memories growing up in Vancouver was being taken to the anthropological museum. [. . .] I’ll never forget the Haida longboat; it was my first contact with art.” Ray Conlogue, “Irene Whittome’s Long Quest for Home,” The Globe and Mail, Toronto, June 28, 1997, p. C4. 

In 1959, at age 17, having completed high school in North Burnaby, enrols at the Vancouver School of Art (now the Emily Carr College of Art and Design) to study painting under Jack Shadbolt. Initial works, embodying insects and bio-organic forms, are abstract expressionist in style: “The first images hint at the close presence of European abstract art from the late 1950s: she herself speaks of artists like Appel, Alechinsky and others, but also of Bosch and Picasso.” Normand Thériault, Irene Whittome : l’artiste et l’œuvre, Montreal: Éditions Yvan Boulerice, 1977, p. 5.

Several drawings are reproduced as silkscreen prints in A Portfolio of Insects, a book of 13 plates with a print run of 100 published in 1963. The same year, eight drawings are exhibited at the Vancouver School of Art and copies of the book are sold in the Vancouver Art Gallery boutique.

In September 1963, receives a $2,000 grant from the Emily Carr Foundation. Leaves Vancouver for Europe, where she will absorb original works by the Great Masters as well as contemporaries.

The first point of call is London; the artist stays three months before moving on to France, arriving in Paris in December 1963 at age 21. Meets up with Guy Bouthillier – then a graduate student in political science – whom she had encountered on the boat from Montreal to London.

In her first year of “exile,” creates some ten canvases but then abandons painting due to financial and spatial constraints. Dedicates two years to contemplation; takes on numerous small jobs. 

Takes part in first group exhibitions: the first is curated by Alvin Balkind at The New Design Gallery in Vancouver in 1963, and the second, the 11th Annual Young Contemporaries Exhibition, is at the London Public Library and Art Museum, Ontario, in 1964.

Receives a grant from the Leon and Thea Koerner Foundation in 1964.

Transitions to printmaking and successfully applies for funding from the Canada Council for the Arts; uses the grant to attend Atelier 17 in Paris, founded by Stanley William Hayter.

In the 1960s, Atelier 17 was considered one of the best printmaking workshops, and many artists passed through its doors: “At the time, the most interesting and active centre was Hayter’s print workshop, which welcomed students from all over the world. Printmaking was considered the highest form of graphic art, and the atelier was both a point of departure and a place to be for students. Hayter exhibited worldwide and regularly invited his students to join him, which led to an informal distribution network among students from South America, Japan, and China. It was this that led me to exhibit in Japan, Yugoslavia, Argentina, and Poland.” Remarks in conversation with Laurier Lacroix in “Irene F. Whittome et l’estampe,” De l’estampe, Vol. 12, September 1993, p. 4.

In 1966, buys L’homme et l’animal – Cent mille ans de vie commune (Paris: Editions du Pont Royal, 1962); it will serve as an iconographic reference in works for years to come.

Meets and gets to know many Quebecers, including students and artists.   

Leaves Paris for Montreal, arriving in August with Guy Bouthillier. The city, like Paris, is a point of contact with a different culture: “Montreal seemed to be the

in-between, a stepping stone to Europe and far enough away from my place of birth where I would find a certain independence. [. . .] There was [sic] Les Plasticiens and the Automatistes. Montreal was impregnated with a culture.

It was a very mental and intellectual ground of experience.” Douglas Kwan, “A Conversation with Irene Whittome,” Volute, No. 4 (Fall 1992), p. 10.

Maintains only limited ties with people from the Vancouver art scene; e.g., Shadbolt and Gordon A. Smith.

In September, begins teaching printmaking and drawing at Sir George Williams University in Montreal (now Concordia University); will stay until 2007. In 1977, establishes a new program entitled Open Media, dedicated to interdisciplinary art practices.

The arrival in Montreal marks the end of an intense learning period and the beginning of her production. For nearly two years, shares André Jasmin’s studio in the Old Port with Francine Beauvais-Neilson and Angèle Beaudry, both Paris acquaintances. Work becomes more minimalist. Produces prints in which the medium itself comes to dominate. Increasingly, explores different types of paper as well as incised, perforated and embossed surfaces.

Becomes aware of the abundance of cast-off materials in North America: “I was fascinated by the waste of North America.” Begins garbage rummaging expeditions in search of potentially repurposable materials, especially paper and objects: “I’d take things that had lost their identity, been used and abandoned, and try to put them in some sort of order, give them a rebirth.” Jon Anderson, “A Serenity of String,” Time Magazine, October 20, 1975, p. 16.

First solo exhibition of prints, at Galerie Tendances Contemporaines in La Louvière, Belgium, 1969.

Begins introducing repetitive elements and grid structures into works. Executes Yeux (1968) and Narcisse (1969), both of which employ iterations of a fragment from an existing work: the left eye in Portrait of a Young Girl by Petrus Christus (c. 1450), drawn from the volume Constances de la peinture en Belgique by Paul Haesaerts (1955), bought at a Brussels flea market several years earlier; the eye motif is repeated several times in the same serigraph. For the first time, uses a mechanical reproduction process, offset printing, to which she will return often. These works are considered transitional. René Payant, on Narcisse: “This work marks the end of Whittome-printmaker and the beginning of the assemblages that she still practices to this day. The opening is effected under the sign of series, assembly, citation, and the double. . .” In “Irene Whittome: Le discours blanc. De l’invention du classement au classement de l’invention,” Parachute, No. 7 (Summer 1977), p. 11.

Absorbed by Montreal and new interdisciplinary practices, becomes interested in assemblage: “The interdisciplinary thing seemed to have migrated from Vancouver, where it had begun in 1964–65, and Montreal was living it very strongly. The experimental culture was quite different than what had been happening in Paris and I loved the energy. The artists had a very open approach to art. Véhicule was starting up and at the Musée d’art contemporain, there were exhibitions dealing with light, sound, lasers, performances. That was the spirit of the late ’60s and early ’70s and it affected my work directly. I started doing assemblage. I wanted to deal with cast-off materials.” Interview with Lorne Falk, November 1986, p. 2, in “Irene F. Whittome interviewed by Lorne Falk,” C Magazine, No. 13 (Spring 1987), p. 44–49.

Revisits the eye motif and grid structure to create a second assemblage, L’Œil (1970).

Participates in group shows in Canada and internationally, including in Germany, Austria, Belgium, Spain, Italy, Poland and Yugoslavia.

First solo exhibition in Montreal, at the Sir George Williams University Gallery from February 17 to March 6, 1971; shows prints created since leaving Europe.

During summer, travels to Ireland and Germany. Visits Documenta V in Kassel with Normand Thériault (her partner until 1983); vision of contemporary art and artistic practice forever transformed as a result: “For me, Documenta V in 1972 was the utopia of what art could be. Since then I think we’ve taken all the categories of that exhibition and dealt with them individually.” Falk, op. cit., p. 47. Three sections of the event (Artists’ Museums and Individual Mythologies I and II) are decisive in orienting future research.

On returning from Germany, begins a long genealogy of works exploring the idea of the museum. Creates handmade paper out of scraps. Torn, mixed, then ground, it will give shape to the major White Museum.

Solo exhibition, Assemblage : Objets, Inventions in October at Galerie Martal, 1110 Sherbrooke Street West in Montreal; the gallery goes on to represent Whittome until 1975. Presents the new series Fils de bronze, six glass display cases filled with wadding, each containing a sealed test tube filled with bronze and aluminum wire as well as assemblages having recourse to repetition, accumulation and citation, with found, natural and manufactured objects placed side by side: Egg (1969),

La vieille boîte (1969-1970), L’Œil (1970), and La dame, la corde et les deux sacs (1973). Gilles Toupin, in La Presse: “Assemblages, objects, and inventions best define what Galerie Martal is presenting at the moment. Irene Whittome’s exhibition is very interesting. One discovers an artistic attitude based on compromises that seem to endeavour to define the various tendencies or possibilities of the creative act as a whole. [. . .] The work that she constructs little by little is one of the most difficult to grasp among the works currently being presented in Quebec. Her art is one of concepts and randomness, of commentary and prospection. It is certainly among the most captivating among our young artists.” Gilles Toupin, “Irene Whittome et le lèche-vitrine,” La Presse, October 27, 1973, p. E-16.

In January and February, shows incisions and drawings in the group exhibition Les moins de 35 ans. Organized by Normand Thériault and Médiart, the exhibition takes place concurrently at seven different locations in Montreal, Trois-Rivières and Quebec City.

Creates 112-1 fois la petite dans la grande I, II, and III. The boxes grow longer, frontality asserts itself, white dominates. The work comprises a white box with 112 small compartments salvaged from a child’s toy; the cells contain miniature objects removed from their original contexts and others created by the artist, referencing both her own history and art history.

The boxes are shown in the group exhibitions Québec 74 in Milan, Arts 5 at Art Basel in Switzerland and 9 out of 10: A Survey of Contemporary Canadian Art at the Art Gallery of Hamilton in Ontario.

Reproductions of four boxes published in the illustrated volume Art in Boxes (New York: Van Nostrand-Reinhold, 1974).

December 16, 1974 to January 14, 1975: presents the photographic works Tensions Series 1, 2, and 3 in the show Camerart, at Optica in Montreal.

Becomes more interested in sculpture and installation. The dimensions of the boxes increase to monumental proportions, and the assemblages bear witness to intense work with materials, particularly wood, latex and string.

In October 1975 at Galerie Espace 5 (previously Galerie Martal) in Montreal, presents the first elements of a major work, The White Museum, a complex ensemble that will be realized in several stages between 1974 and 1976 (its counterpart Émanation : le Musée noir will follow between 1990 and 1992). The exhibition is accompanied by a leaflet presenting factual information (components and dates) and the artist’s avenues of research (repetition, naturalized structures, discarded objects). At the same time, exhibits The White Museum V as part of Québec 75, a group show organized by Normand Thériault at the Musée d’art contemporain

de Montréal. Both exhibitions receive significant media coverage, propelling Whittome onto the Canadian art scene.

Over the winter, discovers a French literary classic, Michel Tournier’s Vendredi ou les limbes du Pacifique, a retelling of the Robinson Crusoe story, that will become a frequent touchstone for explaining her interest in the notion of memory and the perception of time.

Participates in 1976 in the group shows Cent Onze Dessins du Québec at the Musée d’art contemporain de Montréal (April–May), 17 Canadian Artists: A Protean View at the Vancouver Art Gallery (May–July), lmprint 76 at the Saidye Bronfman Centre, 1972–1976 Directions Montréal at Véhicule in Montreal (summer), as well as Six Sculptors at the Vancouver Art Gallery (November).

In February, at the request of Bruce Ferguson, then director of the Dalhousie Art Gallery in Halifax, organizes The Second Dalhousie Drawing Exhibition, gathering works by Charles Gagnon, Yves Gaucher, Betty Goodwin, Roland Poulin and Marthe Wéry. Contributes the installation 24 Wrapped Rope Pieces (1977), comprising 24 paper casts wrapped in wire.

In March, is part of the event 03 23 03 : Premières Rencontres internationales d’art contemporain, organized by Parachute and the Institut d’art contemporain de Montréal.

Spends time in Europe during the summer and visits Wéry, who is showing an installation at the “De Klok”/La Cloche warehouses in Antwerp, Belgium. The piece makes a strong impression as the first experience of an in situ work in an industrial space. Makes a self-portrait (Self-Portrait, Antwerp) bearing witness to the visit:  “I photographed myself using an automatic timer in the La Cloche factory exhibition space witnessing being there. I wanted to be there in a new form.” Excerpt from a letter dated July 26, 2012. (The photograph is later used on the cover of the catalogue for the Montreal Museum of Fine Arts’ retrospective in 1980.)

In the summer, a significant article by Montreal art historian and critic René Payant is published, (“Irene Whittome: Le discours blanc, de l’invention du classement au classement de l’invention,” Parachute, No. 7 [Summer 1977], p. 10–15); in particular, the author discusses L’Œil, the six boxes of Fils de bronze, 112-1 fois la petite dans la grande and The White Museum I, II, IV.

First show of the Paperworks series, November 3 to 26, 1977, at Galerie Yajima in Montreal, which will represent the artist until 1984. These series of white panels covered in diverse printed materials (rent receipts, insurance cards, address book pages, accounting records, order forms, bibliographic records, etc.) reference the world of management and standardization. The exhibition also includes Time (1977), a series of five offset prints accompanied by a quote from writer Italo Svevo, “Mathematical correspondences,” and another from Siegbert Tarrasch, “Force-space-time.”

In the autumn, is featured in several collective exhibitions, notably Tendances actuelles at the Canadian Cultural Centre in Paris and Transparent Things, organized by The Canada Council Art Bank and shown at the Vancouver Art Gallery.

Begins systematic exploration of encaustic (wax). Moves from the studio occupied since 1970 on Saint-Laurent Boulevard to one on Laurier Street. Also rents an additional 1,000 square feet on Saint-Alexandre Street to create the works Vancouver and La Salle de classe.

January marks the launch of two solo exhibitions: Irene Whittome: Recent Works, at the Agnes Etherington Art Centre at Queen’s University in Kingston, with recent assemblages, including The White Museum II (1975), Portrait de jeune fille (1977), Linhay, Devon Totems (1977), and Combeteignhead Papers (1977); and Paperworks I, at the National Gallery of Canada in Ottawa, a re-exhibition of the series presented at Galerie Yajima in 1977. The National Gallery subsequently purchases the entire Paperworks series.

In September, develops a project designed to provide her masters’ students with experience outside the institutional context, in space leased at 118 Saint-Pierre Street, Montreal.

At the end of the year, travels to New York for work on a new installation to be shown at Project Studios 1 (P.S.1): “Two trips to New York were necessary (December 1978, June 1979) to acquire and find original objects surrounding the history of P.S.1 (desks, chairs, physical plant organization charts, photographs), the assembling of these original documents.” Grant application to Canada Council for the Arts (Project Cost Grant), P.S.1, 1979.

Exhibition (re-installation) of Paperworks II at the National Gallery of Canada, Ottawa.

Returns to New York in June to work: “My intention is to remain closely within the original context of P.S.1, that is, to recreate its history by the reconstruction of an original situation (Classroom 208).” Ibid. “The New York P.S.1 classroom is forcing me to think about colour in a spatial tactile context. I have plans of lining the floor with white powder. P.S.1 will also be my first transitory environment.” (From a letter dated 1979-07-09, cited by Jacqueline Fry in Irene Whittome 1975–1980, Montreal: Montreal Museum of Fine Arts, 1980, p. 82.

In preparation for a retrospective, works intensely in the studio from September to December. Completes the components of Vancouver, a major installation comprising found objects, cardboard, and panels covered in encaustic and paint, as well as those of La Salle de classe, an extension of the installation at P.S.1, and a new series of Paperworks.

December 9, 1979, to January 27, 1980, presents the in situ installation Model One–Work at School/Classroom 208 in a wing of the P.S.1 building in New York. At the opening, thanks to Jacqueline Fry meets Louise Bourgeois, whose work will be a great source of inspiration.

First retrospective, titled Irene Whittome 1975–1980, opens September 11 at the Montreal Museum of Fine Arts.  The imposing catalogue is edited by the French anthropologist Jacqueline Fry. The retrospective subsequently tours, with stops at the Vancouver Art Gallery, Winnipeg Art Gallery and the Art Gallery of Hamilton between January and September 1981. Besides The White Museum I and II and Paperworks, Vancouver and La Salle de classe also feature. The exhibition

is introduced by a small “cabinet of curiosities” drawn by Fry from the Museum collection. Dominated by a lead sarcophagus, the cabinet presents an array of small, mostly industrial-era objects, as well as a selection of photographs of archaeological sites. Critical reception is unanimous: both exhibition and catalogue offer an in-depth reading of the artist’s output of past five years and confirm the high standard of her practice, though she is aged just 38.

At Galerie Yajima in Montreal from September 11 to October 25, shows the series Encaustics 1980, comprising agglomerations of paper, panels and cardboard coated in wax as well as red, black and white pigments. 

Following the MMFA retrospective, enters into a phase characterized by strict discipline. Inspired by her experience at “De Klok”/La Cloche in Antwerp, seeks similar working conditions and endeavours to capture moments in space. Isolated and in silence, works systematically in her studio on Saint-Alexandre Street – completely emptied of her other works – for two consecutive years, October 25, 1980, until October 27, 1982.

Creates the in situ installation The View from the Window at the Ikon Gallery in Birmingham, England, from May 2 to 30. Completely transforms the exhibition space, highlighting its form and accentuating the natural light by applications of grey paint to the walls and white pigment on the floor.

September 26 to October 24, a reduced version of the retrospective Irene Whittome 1975–1980 is shown at 49th Parallel, Centre for Contemporary Canadian Art in New York. Only the four installations are shown. 

Produces Room 901. The pictorial study and its components (22 boxes, 7 photographs and a film) are presented concurrently at the studio on Saint-Alexandre Street at De La Gauchetière in Montreal, October 27 to November 30; at Galerie Yajima, October 27 to November 20; and at the Musée d’art contemporain de Montréal, October 26 to December 5, as part of the exhibition Repères : art actuel du Québec: “[. . .] I made Room 901, a work which existed in three spaces at once. The studio, the commercial gallery, and the museum became a relay of events where the spectator had to pick up a baton and pass it on from one area to another, a kind of physical transportation of the message through the spectator.” Falk, op. cit., 1986, p. 46. The project is accompanied by a leaflet by the artist documenting the nature and duration of the project.

Presents a re-enactment of Room 901 (25 boxes, 7 photographs, film transferred to videotape, and various elements echoing Room 901) for Irene Whittome 1980–82 at the Alberta College of Art Gallery in Calgary, March 17 to April 6. Also shown are eight encaustics, originally exhibited in 1980 at Galerie Yajima.

In the fall, the Galerie du Musée du Québec exhibits the components of Room 901: seven photographs from the Saint-Alexandre series, 23 boxes from the La Gauchetière series, and the film (video transfer).

At the invitation of the Israeli government, spends three weeks in Israel, a visit that inspires the creation of Ethiopia Way, shown at the Galerie de l’UQAM from November 17 to 25 as part of the symposium La recherche : art et enseignement. The installation consists of 21 desks covered in canvas, fourteen frames containing files of notes from the course Histoire de l’art II, and a 16mm black & white film shot in Jerusalem.

Return to more graphic work; beginning of interest in esoterica and spirituality. In the summer, for the exhibition Aurora Borealis at the Centre international d’art contemporain de Montréal (CIAC), creates the installation Individuelle Mythologien Kassel 1972 – Montreal 1985, paying homage to Documenta V and inspired by numerology. Occupying 2,000 square feet of space, the work comprises 30 drawings on pages taken from the Documenta catalogue as well as 60 black & white photographs.

Produces several series of drawings of organic shapes, executed on pages from old books, including the series Creativity/Fertility (1985), Rebirth (1985) and The Journal of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia (1986), all shown at Galerie Christiane Chassay in Montreal, April 25 to May 16, 1987.

The figure of the tortoise first appears in the artist’s work, following a trip to California in July 1986: “It was during this slow, six-hour climb [up a mountain] that emerged what I call my ‘animal archetype,’ the tortoise. The tortoise in a way summed up everything I was feeling inside and grouped together all these symbols of belonging into a collective memory.” Jean-Pierre Gilbert, “Irene F. Whittome: Le Musée des Traces,” ETC Montréal, Vol. 1, No. 1 (Fall 1987), p. 39.

The tortoise becomes the key nurturing element in Whittome’s work for nearly two decades, found in various incarnations from 1986 until the end of the 1990s. It appears for the first time in Illuminati, created for the group show Elementa Naturæ, organized by Michiko Yajima at the Musée d’art contemporain de Montreal in 1987, then in Shamash, shown as part of The Historical Ruse: Art in Montreal at Toronto’s Power Plant in 1988, and in Ho T’u, an installation created the same year for the exhibition Un temps, 2 lieux in La Rochelle, France. These works constitute a preparatory phase for and an integral part of the Musée des Traces, an in situ installation, which will mark the end of a cycle in the artist’s work.

In September 1986, discovers a disused garage on the corner of Marie-Anne and Clark streets in Montreal. In November, leases the space for three years. Undertakes the creation of a major personal museum.

The Musée des Traces runs from May 4 to June 17, 1989. Both work of art and a place of reflection and production beyond the gallery and museum circuit, the 400-square-foot installation is modeled on the “cabinet of curiosities.” Composed of 49 objects, sculptures, drawings and photographs, the installation, takes the tortoise as its central element and recreates the atmosphere of a 19th-century natural history museum. This “Museum of Traces” is born of a fascination for a cemetery near the Ville-Marie Expressway in Montreal, discovered while doing research. Accompanied by a text by Fry and a sound piece by Rober Racine, the Musée is designed to travel: “I conceived it so it could eventually be a traveling pocket museum.” The work is reconstituted at the Art Gallery of Ontario in Toronto from October 19, 1990, to January 6, 1991.

Presents earlier works (drawings, encaustics and oil paintings) in two major solo exhibitions: Irene F. Whittome: Drawings 1963–1988, A Tribute to Jack Shadbolt at the Musée d’art de Joliette in 1989, and Irene F. Whittome [1970–1990] at Galerie Samuel Lallouz in Montreal in 1990.

Moves studio from Clark to Maguire Street in 1990, where she will mostly produce encaustics works and paintings. Finalizes the work 36=9 (1981–1991); a decade in the making, it concludes the piece Room 901. Comprising 36 rectangular boxes, it assembles objects of various kinds as well as 18 photographs of the artist’s studio.

 

INFO@IRENEFW.COM
INFO@GALERIESIMONBLAIS.COM